Peux-tu nous retracer un peu ton parcours après ta sortie de Supinfocom Rubika en 2003 ?
TF1 Jeunesse m’a proposé de réaliser un court métrage à la sortie de Supinfocom en Septembre 2003. Puis j’ai enchaîne chez Ubisoft Montreuil pour du personnage de cinématique pour quelques mois.
En 2004, alors que je rendais visite à mon vieil ami de Sup Bertrand Poulain à l’Ouest du Japon, j’ai envoyé des emails à une cinquantaine de boites Japonaises. Je me disais que si j’avais une chance d’expérimenter le travail dans une culture différente, ce serait une compétence en plus.
Une seule compagnie m’a répondu. Ils avaient vu notre film de fin d’études RIBA au Siggraph de Los Angeles. Je me suis installé au Japon en 2005 avec mon visa travail et je suis resté 3 ans avec cette compagnie en films et publicité. Pendant ces quelques années, je me suis spécialisé en animation et j’ai étudié des nuits entières les animations Japonaises image par image pour mieux comprendre leur façon d’animer.
En 2009, je suis devenu freelance à Tokyo. J’étais spécialiste en rendu non-réaliste sur Maya depuis Sup et maintenant animateur, ce qui m’a permis d’accompagner beaucoup de projets d’animation 2D. Comme par exemple « Noximilien », un film 2D produit au japon et financé par Ankama, où j’ai supervisé toute la 3D.
Extraits du artbook Nox :
http://www.otakia.com/
Parallèlement, j’en ai profité pour expérimenter d’autres domaines qui m’intéressaient. J’ai donné des cours à l’école privée Vantan Ebisu Japon pendant 1 an et j’ai travaillé comme mannequin/acteur freelance pour de la pub TV/Web pendant 3 ans. J’ai abandonné ces expériences aujourd’hui en grande partie, mais j’en ai retiré des connaissances qui m’aident encore quand je réalise un film.
Au fil des années, j’ai rencontré beaucoup de producteurs Japonais, notamment ma productrice et amie Keiko Iino San avec qui j’ai travaillé plusieurs fois pour la chaîne nationale NHK. En 2010, elle m’a commandé un clip animé pour le groupe Michiluca et leur musique « Ten no Kawa ».
Je l’ai écrit puis co-réalisé avec mon ami Damien Tournaire. Le film a été diffusé tous les jours pendant deux mois à la télévision Japonaise dans la célèbre émission Minna No Uta. L’année suivante, le film a remporté le prix World Bronze Award au festival de New York dans la catégorie meilleur film et vidéoclip. La chaine NHK était aux anges. Et nous aussi.
A partir de 2012, Les premiers DSLR vidéo sont sortis, j’ai commencé à laisser un peu la 3D de côté pour me consacrer à développer ma technique et ma réalisation au film live. Je vais revenir là dessus, mais après 10 ans de 3D assis devant un ordinateur, j’avais envie de gambader un peu à l’extérieur. C’est un symptôme naturel qui semble toucher pas mal d’entre nous.
Quel souvenir gardes-tu de Supinfocom ?
Pour moi, Sup représente 4 années incroyables de plongée intérieure et de découverte. Là-bas, j’ai eu la chance d’être entouré de beaucoup de gens talentueux, de dessinateurs chevronnés, de passionnés. Mais par dessus tout, j’ai été imprégné de l’énergie de Marc Bigeast qui nous révélait à nous-même. Marc était le point lumineux qui nous guidait petit à petit vers la découverte de notre propre sensibilité. Il était franc et amoureux du beau. À Supinfocom, il était le lien entre l’ Art véritable et les geeks férus d’Aliens et de sabre laser que nous étions. Il ne tolérait pas qu’on puisse s’y tromper. Le premier jour de cours avec lui, je m’en souviendrai toujours, j’avais fais un design de porte-monnaie pour enfant avec une tête dentée horrible qui ressemblait à une série animée américaine de mauvais goût. Il a pris mon dessin puis il a dit :
« Oui ok d’accord, Dalbiez, ça n’a aucune valeur ça… c’est de la m** »
Puis il s’est adressé à toute la salle pour poser les bases :
« Tout le monde, écoutez bien ! Vous avez le cerveau rempli de choses débiles que vous voyez à la télévision, ça c’est complètement dénué de sens artistique, si vous voulez vous en sortir, il va falloir attaquer sur les chapeaux de roues et bosser, je vous le dis!! »
C’était une façon de partir du bon pied, de nous rendre humble et enseignable.
Il nous invitait souvent à laisser nos ordinateurs pour aller contempler les corons ou les statues dans les musées. De cette manière, il commençait déjà à nous sauver de notre ignorance.
Quelques années plus tard, alors que je lui demandais naïvement quel était le but final de Matisse à toujours chercher la courbe parfaite, il me répondit avec un sourire bienveillant : « … c’est pour la poésie Dalbiez ». Ces trois simples mots m’ont ouvert à un monde nouveau.
J’ai personnellement complètement décollé grâce à Marc et même encore aujourd’hui, c’est avec un immense respect que je repense à ces moments délicieux.
Il m’arrive de faire des choix artistiques en me demandant ce qu’il en aurait pensé.
C’est précisément la force d’un enseignement réussi. Le cerveau de l’élève se façonne à l’image de la pensée de son mentor qui ne le quitte plus. C’est une grande responsabilité bien sûr et Marc Bigeast avait la stature pour ce rôle.
Supinfocom a donc façonné ma façon de penser artistiquement en plus de m’avoir enseigné comment me servir d’un ordinateur.
Supinfocom, c’est aussi bien sûr les « résas » jusqu’au petit matin avec les amis à Tertia, nos visages livides en fin d’année et les dépressions partagées en fin de Sic 2, Gérald Fox qui nous a ouvert à toute une culture de la peinture et dans l’humour, Thierry Pochet notre prof de vidéo, un homme sensible avec qui notre promo a été très proche. La grande Marie-Anne qui nous étonnait toujours avec son charisme et sa coupe de cheveux impeccable. Les secrétaires, qui prenaient tellement soin de nous qu’elles nous connaissaient presque mieux que nos propres parents. Mais aussi le cinéma Gaumont de Valenciennes et le furet du Nord : nos uniques sources de distraction.
Aujourd’hui, à chaque fois qu’on évoque nos souvenirs de l’école avec les amis, c’est toujours avec un peu de nostalgie. On faisait ce qu’on aimait, aucun autre souci en tête, et entouré de gens au talent incroyable, une expérience inoubliable, c’est sûr.
Quelques mots sur la vie au Japon ?
« Une autre planète »
Ici, les habitants ne pensent pas comme nous, et ne se comportent pas comme nous. Tout est propre, silencieux, bien pensé et incroyablement précis. Par exemple, le Shinkansen, « bullet train » cumule 60 secondes de retard au total sur tous ses trains à l’année ! Comparé à la SNCF qui peut facilement se faire 2 heures de retard en une journée, je vous laisse imaginer le degré d’assiduité et de précision.
La vie individuelle est mise de côté pour privilégier la réussite du groupe. Donc pour beaucoup, leur créativité aussi. Je dis toujours que le Japon est à l’opposé de la France et les deux cultures s’attirent mutuellement par leurs différences.
Les Français vont au Japon pour avoir un peu de sérénité, un service excellent et pour savourer une vie dans le pays le plus sûr au monde. Les Japonais vont en France pour pouvoir se sentir libre de crier dans la rue, doubler des gens dans les files d’attentes et râler ouvertement. Tout un programme de remise en forme pour eux. Les Japonais sont extrêmement sensibles et d’une douceur incroyable. Parfois on a un peu envie de les secouer pour les aider à s’exprimer, mais en règle générale, c’est un vrai bonheur de partager leur culture.
Le travail au Japon ?
En toute honnêteté, les 3 premières années, je pensais que je travaillais avec des fous. Quand j’étais « Seishain » (salarié), il m’est arrivé de bosser 16 heures par jour, 7 jours sur 7, pendant 2 mois consécutifs, heures sup non payées bien sûr, sinon ce ne serait pas drôle. Et pour finir sans le moindre signe de reconnaissance. Encore mieux que le service militaire…
En fin de production sur le film « Paco and the magical book », mon ami Yasunobu Arahori San qui était à l’époque superviseur Maya dormait sous son bureau toutes les nuits et travaillait avec des lunettes cassées qui tenaient au scotch. J’arrivais au bureau le matin et je l’enjambais pour atteindre mon bureau. Il était d’accord pour dire qu’il ressemblait à un sans abri. Il ne faisait pas ça pour le plaisir, il avait la responsabilité de finir tous les travaux non-finis des autres employés pas assez compétents pour finir leur travail à temps. Au Japon, Il y a une notion de « responsabilité » que l’on n’a pas aussi développée en France. Les leçons d’humilité pour un Français au Japon sont illimitées. J’ai beaucoup de compassion pour ce qu’ils endurent en silence parfois. Le mot en Japonais pour accepter la douleur en silence s’appelle « Nintai ».
J’ai aidé Yasu à s’échapper en lui enseignant l’anglais entre deux anims. Il est devenu quelques années plus tard Technical Director à MPC en Angleterre et à remporté un award à L.A sur Harry Potter pour le rigging du dragon.
Certains japonais sont donc prêts à dire non quand ils en ont eu assez.
Petit à petit, j’ai compris une chose, c’est que dans leur culture, le travail tient une place prédominante. Et mieux vaut s’adapter pour mieux les comprendre. Ils sont très dévoués à leur compagnie, ils donnent tout car la compagnie leur assure la sécurité et un revenu à vie. Contrairement à la France, une fois que l’on est engagé au japon, c’est souvent pour au moins 10 ans, voire même jusqu’à la retraite. Plus les années passent, plus les compagnies ont confiance en leurs employés.
Même si j’ai choisi personnellement un autre mode de vie qui me convient mieux, j’ai beaucoup de respect pour ce code d’appartenance que je comprends mieux aujourd’hui.
L’industrie de l’animation au Japon ?
D’un point de vue purement technique, et ce point de vue m’est personnel, ils sont les meilleurs au monde en animation 2D. Pour moi, ils surpassent les américains, ils sont plus « fous » dans leurs choix narratifs. On dirait souvent que c’est un exutoire pour eux, de toute la tension intérieure qu’ils ont à cause de la pression sociale.
Voir Furikuri
Autre point notable, ils savent clairement optimiser la quantité de travail pour aller vite sur une série animée de grande envergure. Beaucoup de plans peuvent être complètement fixes ou bien la bouche seulement est animée. Ils sont très productifs.
D’un point de vue économique, le milieu de l’animation 2D est extrêmement précaire. En règle générale les salaires sont bas, malgré la quantité de travail demandée. Il n’y a pas assez d’animateurs et de plus en plus de productions. Des gens de moins en moins compétents sont donc engagés et la qualité à tendance à disparaître petit à petit. Le Japon vit actuellement une phase transitoire. On l’a vu avec le grand Dieu Ghibli qui a fermé récemment. Ils doivent trouver maintenant le moyen d’effectuer une transition. C’est principalement lié au fait qu’ils sont restés longtemps à travailler dans leur bulle. Désormais, les règles du marché sont remises à plat avec l’arrivée des services à la demande comme Netflix. Ils sont obligés de se tourner de plus en plus vers le monde extérieur, ça leur demande de changer leurs habitudes et c’est extrêmement difficile pour eux, je pèse mes mots.
La technologie demandée par la 3D (ordis, softs, render farms etc.) qui coûte bien plus cher que des crayons et du papier, plus le fait que tous les studios travaillent ensemble avec les mêmes pipelines calquées sur la 2D, a fait qu’ils se sont mis à la 3D tardivement.
Au Japon, les artistes 3D sont des généralistes. Ils doivent être capables de maîtriser toutes les tâches de la production pour se voir confier parfois un projet par personne ! Tout le contraire de la France où l’on mise la qualité sur les talents bien spécifiques de chacun : Modeling, Anim, Rendu, etc.
Au niveau de l’organisation des prods, leur façon de travailler a énormément de lacunes. Ils travaillent encore comme en anim 2D où il est facile de reprendre un dessin. Ça crée beaucoup de retard et de confusion. L’organisation est souvent mal menée, il n’est pas rare que les retouches de modeling se fassent après l’anim, ou que le storyboard change pendant la production. Ajoutons à cela que les clients sont rois et qu’ils sont habitués à voir absolument toutes leurs requêtes prises en compte sans aucune discussion. Et vous avez les conditions idéales pour avoir en fin de chaîne des artistes 3D frustrés, qui manquent de motivation et qui se retrouvent avec des fichiers difficiles à utiliser. Ça change petit à petit, certaines boîtes commencent à avoir des pipelines bien rodées et efficaces. Mais ça prend du temps.
En France et aux Etats-Unis, les règles de production 3D sont très bien définies et comprises par tout le monde. Ils savent quand il faut faire un point et quand on peut se permettre de revenir en arrière pendant la production. Et par dessus tout, la direction ne permet pas que les artistes perdent leur motivation.
Evidemment, ils ont compris que c’était la clef d’un film réussi. D’où la qualité et le succès mondial des studios français et américains.
Quels sont tes rapports avec les diplômés de ta promotion et les autres ?
J’ai gardé contact avec des personnes de ma promo (2003) et de la promo 2002 et 2004 puisqu’on était amenés à évoluer ensemble à l’école et à se conseiller mutuellement. Pour certains comme Bertrand Poulain qui habite aussi à Tokyo à 5 minutes de chez moi, nous sommes voisins. Pour d’autres, comme Thierry Nguyen, Jordane Ménard et Carlos de Carvalho, ou encore Azad Lusbaronian, nous sommes de très bons amis et nous prenons des nouvelles les uns des autres régulièrement. Pour les autres, il arrive qu’on se retrouve sur facebook ou que je suive leur évolution en demandant des nouvelles par intermédiaire.
Comment es-tu passé de la 3d au live ?
En 2010, juste avant le grand tremblement de terre du Tohoku, je commençais à réaliser à quel point le milieu de l’animation pour un freelance était difficile. C’était tout le temps la même rengaine : « Faites nous un chef d’œuvre les gars, par contre c’est la crise, on est ric-rac sur le budget alors va falloir s’accrocher ».
J’avais d’autres objectifs pour ma vie personnelle que de passer mon temps à me sentir frustré et à suivre les règles limitantes qu’impose le marché. Parallèlement, j’avais déjà commencé à m’intéresser au monde de la mode. Les images réalistes, le côté travaillé et élégant de la mode et du luxe me fascinaient de plus en plus. Et puis un ami qui travaille chez Hermès me disait que la crise ne touchait absolument pas leur secteur. Au contraire, elle les favorisait !
Je n’avais jamais filmé avec un caméscope. Heureusement, l’arrivée des appareils photos numériques capables de tourner des vidéos HD m’a poussé à explorer la voie du live action. C’est là que j’ai commencé à me former tout seul.
Puis, le 11 Mars 2011, la secousse à 9 sur l’échelle de Richter du Tohoku et son Tsunami a bouleversé le monde entier et ma vie avec. J’ai dû abandonner tous mes projets en cours pour rentrer en France et faire le point. Ça a été une période extrêmement difficile. J’ai réalisé que ma vie aurait pu s’arrêter là, en mars 2011. Ce n’était pas un rêve. C’était bien réel. Il s’en est suivi beaucoup de remises en questions, notamment comment je pouvais faire en sorte d’arrêter de perdre du temps dans ma vie et comment mon travail pouvait possiblement servir les autres.
J’ai donc entrepris mon premier projet de film qui servirait une cause en montant le projet bénévole « A Drawing for Japan ». J’ai d’abord pensé à un film d’animation, mais évidemment, ça m’aurait pris un an au minimum avant de pouvoir montrer quoique ce soit. L’outil de la vidéo s’est avéré parfait pour produire vite et faire un film qui servirait à soutenir mes amis Japonais. C’était donc l’occasion rêvée pour réunir tous mes objectifs en un seul projet et que je pouvais commencer sur le champ. J’ai obtenu toutes les licences musicales pour soutenir le projet avec des artistes comme Justin Vernon de Bon Iver.
Hearts Connection a été très apprécié au Japon depuis 2011. Après l’avoir vu, c’est Canon Japan qui m’a contacté pour faire un film promotionnel pour une de leur caméra cinéma l’an dernier :
Le chorégraphe – Canon EOS FILM 2015 C100 Mark II
Interview et Making-off – Canon Le chorégraphe, à partir de 9’10
Comment te vois-tu dans 10 ans ?
Aujourd’hui à 35 ans, je suis réalisateur et entrepreneur. Je ne touche que très rarement à Maya, une fois l’an et la plupart du temps, pour animer sur des projets d’amis. Même si je prends toujours beaucoup de plaisir à animer, j’ai choisi de m’intéresser à plusieurs domaines après le tremblement de terre du 11 Mars 2011 qui a transformé ma vie.
Être assis devant un ordinateur pour travailler une image dans le détail ne me comble tout simplement plus comme il y a 10 ans. Et je me fixe régulièrement des objectifs précis à atteindre à 3, 5 et 10 ans que j’update en fonction de mon évolution.
Donc en 2026, je réside entre le sud du Japon et un autre pays.
Je réalise mon premier long métrage qui intègre animation et live action.
J’enregistre un concerto pour cordes avec un orchestre national, Budapest ou Londres. J’ai fondé une communauté en ligne de 200 000 personnes passionnées (au minimum) avec l’entreprise « AF » que je développe actuellement pour partager mon expérience sur le processus créatif d’un film (animation et live action compris) et mes connaissances sur la beauté visuelle.
Pour suivre la communauté AF sur Facebook
https://www.facebook.com/apprendreafilmercommunaute/
Quels aspects les étudiants actuels doivent-ils creuser selon toi pour durer dans ce métier ?
Je crois que finalement, ce qui est important dans tout domaine est de le faire avec passion. Marc Bigeast était passionné et voyez le nombre d’étudiants qu’il a transformé en créateurs de talents aujourd’hui. La passion est la pierre philosophale de toute entreprise. Le jour où la routine prend le dessus sur la passion, c’est le moment de remettre en question ses objectifs.
D’un point de vue plus pratique, pour attaquer ses premières années en beauté dans le milieu de l’animation 3D, ça me semble nécessaire d’une part, de développer sa capacité à rester constamment à jour au niveau technique et logiciel. C’est facile quand on est à l’école et entouré, ça l’est moins dans le milieu du travail après plusieurs années. La technologie évolue très vite et c’est fondamental de consacrer du temps à s’auto-former régulièrement. D’abord maîtriser la technique pour ensuite laisser libre cours à son sens artistique.
D’autre part, il faut faire du sport ! On est tous en forme à 20 ans. Mais le corps humain n’est pas fait pour rester assis 10 heures par jour. Ceux et celles qui choisissent de ne pas appliquer cette règle d’incorporer le sport régulier dans leur vie en paient le prix tôt ou tard.
Et pour finir, posez-vous ces quelques questions régulièrement : Quel est mon but ? Qu’est ce que je veux ? Qu’est ce qui me donne envie de me lever le matin avant mon réveil ?
Est-ce que c’est modéliser ces personnages ou bien faire de la réal ? Dessiner peut-être?
C’est un métier de création, qui doit être exécuté avec son cœur. Si un jour ce feu disparaît, alors il sera temps de réévaluer ses désirs profonds afin de toujours rester en adéquation avec qui on a envie d’être et continuer d’offrir son plein potentiel.
Yves.